sabato 11 febbraio 2017

Vortex du Gosier

Des bouteilles, des gens, du cochon, du bonheur....

La Pecoranera    (On est toujours le mouton noir de quelqu'un)

J’ai toujours eu une certaine tendresse pour les moutons noirs, pour ceux qui, au milieu du troupeau, se distinguent, font tache. Les "pas comme les autres", ceux qui tranchent, marchent en sens inverse, ceux dont la foule est effrayée à l’idée qu’ils puissent déteindre sur les autres.
Un mouton noir, j'ai souvent eu l'impression d'en être un. Faire des choses incomprises, aller loin dans mes passions, parfois trop loin, et puis tout laisser tomber. Ne pas accepter ce qui ne me plait pas. Et puis se confronter aux regards, aux questions, aux critiques, gentilles ou acerbes mais bien présentes. Au début, essayer d'expliquer ses motivations, sa vision des choses, en vain, pour finalement tout envoyer valser..........

Quelques temps plus tard, je m’ouvris tranquillou une bouteille de ce fameux carton, seul à la maison. PECORANERA. Pour faire court j’ai adoré ce vin. Un nez intense, persistant. En bouche c’est dense, complet, costaud mais fin et frais. Je pense "vin de paysan" sans savoir pourquoi. C’est étrange, ça ne ressemble à rien mais j’aime ça. J’aime vraiment, beaucoup. Je suis rassuré. Alors, quelques semaines plus tard, je décide d’apporter le deuxième exemplaire de ce PECORANERA lors d’une réunion familiale, tout fier de ma bouteille, heureux à l’idée de faire découvrir cette rareté au goût si original. Voilà...    Ils ont été gentils, n'ont rien dit. J'ai fini seul la bouteille.**....................................

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